Dans chaque civilisation
le savoir a la place du milieu.
Dans chaque civilisation
le savoir a la place du milieu.
Branches tortueuses
Formant un bouquet
De votre tronc en ligne de rigueur
En espace de grâce
Vous priez le ciel
Dissimulant votre générosité
Dessinant l’horizon sur fond de bleu de blanc des nuages
A l’insu des vents vous nous faites signes
Quand passe la mélodie de l’infini.
Ton ami te tends toujours la main.
Il y a les prisons à ciel ouvert
Les prisons des murs et les prisons à barbelés
Tranchants et pire encore les prisons de l’âme
En souffrance où toutes les libertés sont condamnées.
A l’ombre du soleil
Que déchire fracas l’ail de la cigale
Le vieux tronc adossé à la roche renonce à la jeunesse
Par son corps tout tortueux ce moque du temps
Et des heures du concert de la cigale
et se dit je suis je suis l’attente.
Malgré que le rosier donne les plus
Belles roses ses épines piquent.
Même grande la girafe
L’éléphant reste toujours plus grand.
Sous les feuilles de l’automne
Les couleurs les parfums se souviennent
Ce qui reste du printemps est une joie oubliée
L’humus ne veut porté que la tendresse de la naissance
Le sous-bois somnole dans sa léthargie de silence
Et ne se souvient que de la fleur la mère de la graine
En prélude au délice du matin
Les oiseaux chantent le bonheur de la vie
La vielle racine est tout étonnée de tant de rires a ses côtés.
Tombouctou est toujours un bout
du monde ou que l’on soit.
Le pauvre est toujours coupable
De quelque chose aux des accusateurs.