ⵏⵏⵆⵔⵉⴰ

O joie c’est toi ce parfum

Et cet air de printemps

C’est toi la joyeuse la roue des ondes

C’est toi ce silence qui caresse toutes les fleurs

C’est toi qui donne cette implosion à la terre

Qui s’offre au ciel.

ⵙⵗⵜ

En une heure

A l’insu des homme et des femmes

S’ouvre la terre à la plainte du monde

Un deux trois dix mille vingt mille

Implosion des rayons des fleurs

Explosion de la vie du soleil

Myriades de couleurs au rendez-vous du regard

Miroirs aux images des mirages

Présent avenir dans un seul couloir

Qui était embryon dans le creusé de la vie

Qui se découvre en battant de l’aile

Comme la plume est à l’oiseau

tout revient au point du départ.

ⵗⵔⵢ ⴸⵜ ⴰⴱ

Plus subit que le cri de la mort

Odeur d’un après-midi proche instant au coeur d’une clairière

Qui donc est là depuis toujours

Dont on ignore la présence

Que pourtant nous guettons avoir lu

Au detour d’un tronc

Quand certaines nuits on s’attardait un peut trop.

ⵗⵔⵜ

Quand s’approche le printemps

Tout est a l’air libre évaporer

Sans l’offrande des fleurs traces de pinceaux

Ou de papillons en vol

Lumière d’un rayon au feu de l’astre

Un rien de la beauté se lève encore

La cime de la joie pointe son sourire

Comme des vacances l’abeille dans la prairie.