L’eau d’une pente n’a pas
besoin d’un siphon elle coule
naturellement.
L’eau d’une pente n’a pas
besoin d’un siphon elle coule
naturellement.
L’eau n’a pas besoin de rayons
de soleil pour être transparente.
On ne chauffe pas l’eau
pour qu’elle devienne liquide.
Le ténéré chante la nostalgie
d’un monde perdu
le souvenir des cigognes
la forêt qui n’est plus.
Aux parois d’un puits on ne demande
pas si elles humides.
Devant une rivière qui déborde
les précautions se prennent
avant où après la crue.
La vie cour
le temps lui enjambe le pas
la rivière coule l’eau devient son corps
le vent passe et nos souvenirs
restent comme des marques
sur les visages.
A un noyé on ne demande pas
s’il a soif.
La sagesse est la voie vers
le bonheur.