Désir d’amour
Fait que la peur se fende
Dans la joie de te boire
La nuit n’est qu’un instant plaisir
L’eau devient du feu la rose devient la maison
La raison est folie
Et mon coeur est de toi o lumière
Le jour et l’heure ennemie du repos de mon âme.
Désir d’amour
Fait que la peur se fende
Dans la joie de te boire
La nuit n’est qu’un instant plaisir
L’eau devient du feu la rose devient la maison
La raison est folie
Et mon coeur est de toi o lumière
Le jour et l’heure ennemie du repos de mon âme.
Montrer du doigt la lune
Ne ferait pas un trou dans son disque.
Se mettre à l’abri n’empêchera pas à la pluie
de tomber.
Un leurre de vouloir soutenir un temple
Qui s’écroule par un cri.
Nus nous sommes né nus serons nous pour notre
dernière maison
Pourtant par nous passent toutes les essences
germes de la vie diamants et grenats de mille merveilles
Car la lumière teinte les goûtes que constitue notre sang.
Peine perdue de vouloir empêcher a un
chien d’aboyer il aboiera quand même.
Vers toi va l’ombre du rocher
De toi vient le temps de jadis
Le souvenir des tempêtes
Tu te donne à la grâce et au silence
De trois ou mille plaines lunes.
Peine perdue le chameau qui
veut être un caïman.
Courir derrière le vent c’est comme
Courir derrière sa jeunesse.
Les sages d’en tant comme les jeunes aristocratiques
S’en irons sans laisser des traces par le train du vent
Ils partirons comme nous sommes partis
Vers la plage fertile de grande retraite.