Dirais-je mon lit
la nuit est mon prince
et mon chagrin mon drap
mon assassin.
Dirais-je mon lit
la nuit est mon prince
et mon chagrin mon drap
mon assassin.
La plaine bouge alors que
la montagne reste immobile.
Elle reste nue alors qu’elle à
de quoi se couvrir.
Me sommant de rester
les voiles se lèvent
et disparaissent les étoiles
la robe de la nuit est gercée
des plies de mon coeur foulée
par la poussière de mes souvenirs.
Cacher son visage
et dévoiler son coeur.
Il revêt le temps et
reste le cul nu.
Avec les déchirures mes plaies
j’ai noué le coeur de la Palestine
les vestiges de ma mémoire
vider la poitrine de ma mère
par l’amour d’une grenade qui
roule les rideau de ma ville.
nu comme l’oued asséché.
plus nu qu’un doigt.
Chaque étoile tient sa distance
dans son espace avec leurs rayons
j’ai noué des liens
et la lumière coud des maisons.