Chaque terre a une odeur.
Chaque terre a une odeur.
Saluant les oiseaux les horizons
J’ai vu des étoiles des lunes
des saisons vagabondes
dans les mouvements de chaque pas
Autour des mots qui disent
où est la pluie.
Ta maison reste ta maison
même si elle n’a pas de porte.
Ton nez reste ton nez
même s’il est morveux.
Des rêves réduits
en vent du sud
des souvenirs tendus vers l’horizon
Des esprits réduits à des cendres
des corps se tortillant comme
des serpents rien ne va plus
Hommes et femmes à genoux.
L’hyène diffère de l’agneau
par son odeur.
Tout ce que tu met sous ton nez
à une odeur.
De jouissance est né
la joie que chacun voudrait
Dans le jardin de la paix
Sans barreaux grillages
Quand ouvriras-tu tes portes
pour bercer l’innocent .
Ton défaut reste le tien même
banale.
Trop de paroles font perdre la raison.