Comment raconter au feu son mystère
quand il brûle sa propre perplexité
resterais-je dans les flammes
Vers où aller
le ciel est haut la terre est basse.
Comment raconter au feu son mystère
quand il brûle sa propre perplexité
resterais-je dans les flammes
Vers où aller
le ciel est haut la terre est basse.
La maison la-bas et ici
Esprit dans un livre
écrit par la plume du destin.
Je me sens éreinté
par le jour qui presse
mon sommeil
j’imagine ma nuit dans mes bras
comme un landau.
Un idiot vient-il d’un autre pays
il semble mâcher du vent
ou trainer du barbelé
Comment pourrait-il se débarrasser
de l’image de mauvais élève.
Lorsque le soleil quitte sa nuit d’hivers
sa demeure l’aube happe ses draps
pour en couvrir sa poitrine
comme un châle de soie.
O vêtement
O horizon d’où et comment
Sans le savoir revêts-tu le corps du ciel
l’âme de la vie.
dans mon imagination
je relève convoque mes sens
donne au jour
la porte d’une demeure derrière
les rideaux du vent aux portes de l’imagination.
La poésie ne s’écrit que dans charnel
de ta pensée entretien de l’âme
au coeur fleurie.
Sellant pour le voyage le cheval du souvenir
Je me dis si j’avais suivi l’immigration
sur le vent je serai a l’aise.
L’appel seul suffirait -il
mille ondes au du temps
ta poésie tombe dans la nuit
comme le sourire de la lune
dans tes yeux.