Aller venir c’est le cycle de la vie
le jour le sais la nuit là expérimenté
Où est le fil sur le sentier de la vie
les regards brûlent au feu du soleil
mais les flammes montent encore plus haut.
Aller venir c’est le cycle de la vie
le jour le sais la nuit là expérimenté
Où est le fil sur le sentier de la vie
les regards brûlent au feu du soleil
mais les flammes montent encore plus haut.
Impatient de m’en aller car je préfère
le repos du paradis à mon séjour miséreux
sur terre mon âme n’est qu’un prêt
que dieu m’a consenti
et qu’il me faut rendre l’heur venue.
Au camp que l’on nomme le marcher
le dromadaire reste attaché jusqu’au soir
là cent enfants jouent aux billes
et le soir tombe et les ombres disparaissent
comme des fantômes.
Le près rejoint la rose
la rosée rejoint la rose
le temps fleur le jour
et la nuit médite le rosier.
Je rêve des étoiles de la lune
je veux de l’eau l’eau de Zamzam
tant pis je rêve d’une plaine verdi
tant pis amoureux du coeur
chacun est prisonnier de ce
qu’il imagine son paradis
tant pis la route est longue tant pis.
Combien de temps va-tu
crier ta colère
Jamais furieux ne trouve sa route
Ton sort et le mien échappe à nos désirs
se soumettre au destin est sans doute plus sage.
Puisque ta volonté éclipse
le chant du temple
pourquoi vivre sans toi mais mourrir
avec toi ma danse et mes désirs
font louange au vent.
Avant-hier j’ai vu un maçon
habile dont les mains maniais la boue
pour la réfection du temple de nos
ancêtres est-ce seul à le voir
dont les briques allaient d’une à une autre.
Un jour de prière vaut mieux
qu’un an de danse avec les étoiles
et la venue de lune plaine
un jour de joie vaut une vie de
chagrin et de lamentations.
Joyeux je n’ai jamais bu
Pur je chante dieu
c’est toujours mon coeur
qui guide mon esprit
quand je mêlait mon chagrin
au sel de la vie jamais rien
qu’un but trouver ma voie.