Personne n’a jamais dévoilé le mystère
Nul esprit n’a percé le secret de la vie
Il n’est pas d’endroit vivable que sur terre
l’énigme est posé c’est l’histoire du monde
Chaque vague de l’âme pose la question.
Personne n’a jamais dévoilé le mystère
Nul esprit n’a percé le secret de la vie
Il n’est pas d’endroit vivable que sur terre
l’énigme est posé c’est l’histoire du monde
Chaque vague de l’âme pose la question.
J’étais hier chez le maçon qui
construisait des murs
j’ai vu deux mille brique chacune
participai à la construction d’une maison
maison de bonheur maison de malheur
va savoir.
Les hypocrites qui font de la surenchère
prétendent savoir entre le faux et le juste
entre l’amour et la haine
je me méfie de leurs belles paroles
et de leur coeur plein de venin.
Dans la rivière l’eau est diamant
et du cristal fondu
le sable est le corps et son liquide est son âme
la lumière du cristal sur la rive rependu
Cache son coeur au fond de l’eau
larmes de rosée qui coulent.
Que le messager ne dit
que le message pour la justesse
dans la vérité de chacun
car une fois que les mots sont dit
ils ne reviennent plus jamais
ils prennent leur autonomie.
Lève le poids donc de tes épaules
tant qu’il est temps laisse la lumière
prendre place dans ton âme
car le royaume de la beauté aura
toujours le dernier mot.
Au banquet de l’âme
le désir est claire les nomades
auront parlé en vain de l’histoire
du monde de leur monde
qui donne la parole à la nature
la réponse est dans les vents et le temps.
Les morts ne témoignent plus
ils sont devenu terre et poussière
chaque souvenir de leur vie s’est envolé
ici et là
comme les vents de la saison passée
jusqu’au dernier rassemblement.
Hier au matin j’étais en pleurs
j’ai cassé ma canne
par terre la trace de ma douleur
le vent la transformait en souvenir
et comme si montait une prière
j’étais un homme qui deviendras poussière.
Les fleuves coulent
les rivières abreuvent
les sources murmures
par la rosée la rose parfume.