Puisque la vie n’est pas éternelle

sur la terre pourquoi ne pas simuler

sa mort d’avance vivre le futur comme

déjà aujourd’hui a quoi bon de parler

du passer sauf te rappeler demain.

L’angoisse est sans limite

Cherche le bonheur avant

cultive ton jardin avec la houe bonheur

Et arrose le avec l’eau du plaisir.

L’angoisse est grande

prends camarade le chemin

du bonheur les fleurs poussent

sur une terre fertile avec tes larmes

on arrosera les roses.

Le paradis et ses jardins le rêve

le ruisseau qui serpente la forêt comme c’est beau

au paradis la fête bat son plein au rêve

le tambour parle le langage de l’émotion.

La langue interroge les mots.

La roue du ciel tourne

et laisse de temps en temps

une étoile un bout de lune apparaitre

mystère sur mystère qui à

englouti tant de jours tant de nuit

le temps reste pourtant court sur la terre.

Puisque tous les secrets restent secret

pourquoi te lamenter pourquoi

les choses restent ce qu’elles sont

alors se contenter de ce qu’on connaît

est la solution.

Quoi bon de geindre pleurer

nul ne peut avoir que son dû

le tien le mien toujours c’est écrit

sur ta feuille de route

si il y a plainte regarde vers le ciel.

Le printemps a lavé les roses

par leur parfum des jours heureux

Apprécie la beauté la part du divin

et tends ton regard vers la sérénité

de la lune pleine les étoiles te le rentrerons

sur ta tombe plante un rosier.

Le cycle de la vie est régis la mort

et par la naissance n’a ni commencement

ni fin un perpétuel mouvement

sur le quel aucun homme n’a de prise

dieu seul là-bas la haut conduit ce train.