Nous sommes des voyageurs

entre le ciel et la terre

Qui nous placent nous déplacent

c’est le maître du jeu perpétuel

nous sommes que les éléments

d’un grand damier .

On dit si tu bois la douleur

mais quelle souffrance

t’attend la nuit au jour des comptes

dans le feu du jour veille le soleil

et au bord de tes souvenirs

il y a de l’envie.

Chaque instant de la vie est pressant

et fugitif c’est du temps qu’il dépend

qu’il soit beau ou court

la vie de chaque être est son capital

un jour une heure.

Le printemps est venu et l’hiver est parti

regarde

les pages de la vie tournent les jours

regarde

Chante le nom de dieu le jour et la nuit

regarde

tu grandiras.

C’est le ciel regarde l’horizon

C’est le monde regarde la vie

le court des jours regarde le temps

Choisie le paradis c’est maintenant

Ni avant hier ni demain.

La fougue de la jeunesse

hélas est mise en pièce

par le temps le printemps passe

et les fleurs fanent au détour des lunes.

Héros si mon coeur échappe à mon esprit

il est la plaine et ne coule pas

le mystère est le désert son âme

est dans le questionnement

si l’eau arrive il devient jardin.

Nous sommes acheteurs de la rose

et nous irons vendre la ville deux rosiers

la beauté nous prend tous au coeur

chantons donc et allons a la fête

quartier.

Toujours je lutte avec mes penchants

mais que faire mes actes me trahissent

mes angoisses mes doutes

mais que faire courir dormir

Certes je sais mon dieu il me faut de l’aide

une main généreuse mais devant ta face j’ai honte

je donne mon coeur.

Destin reconnais-tu ma défaite

Tu me conduit au constat

mais la prise de conscience est faible

le monstre se nourrit du peu qui reste

il faut une nouvelle lune.