Ni de la haut ni d’ici
comme s’il vivait dans le jeu des vents
esprit de poète.
Ni de la haut ni d’ici
comme s’il vivait dans le jeu des vents
esprit de poète.
Gloire à toi ö majesté
maître des cieux de la terre
de mon âme des étoiles
de coeur toi qui ne marche pas
dans du probable mais qui guide le jour et la nuit
qui tient la vie et la mort je t’implore.
Ce conteur doit continuer à multiplier les trous
dans la langue du vent
la terre a-t-elle besoin du sang pour
comprendre l’eau?
Alors buvons le vent pour la fraternité du temps.
Le temps embarrasse le jour
Le vent fouette les sommets
autour d’une charogne les vautours
se déchainent fracas des crânes
et verbe se théâtralise.
LE papillon est passé
le vêtement d’or et d’argent
qu’il revêt il passait les ombres
mon regard enchanté le suivit
cette nuit a la plaine lune
mon âme libre devient encre des nuages.
Tu n’es ni un caillou
ni un croissant de lune
Seulement une plume
que le vent emporte
chaque matin.
Les distances s’éloignent
toutefois derrière les nuages
je regarde comment poussent
les ailes du vent.
Derrière le regard un autre regard
je regarde l’aube se faufiler entre
les lueurs du jour
que le ciel est proche et si loin
les collines soutiennent l’horizon
s’élèvent en lui.
Mon désir m’incommode
que fair?
Courir ou dormir?
libérer le jour
ou balayer le temps
comme le vent d’hier.
Tu dotas la nuit mon sommeil de dents
Sang ruisselant devient le jour
Est-ce l’image de la fin
qui conduit la nuit.