Mon sommet est un gouffre

qui ne quitte jamais ses profondeurs

voici ma douleur

elle me conditionne

et me conduit.

L’amour voyage dans mes regards

dans mon coeur

au lever des pensées

et pris dans mon âme.

Ne dis pas  je me souviens

sauf si le vent de ta mémoire

se mêle a ton esprit et aux vagues

de l’avenir.

Le voici qui revient

ni le vent nul oreille hormis les fleurs

ne peuvent l’écouter murmure

d’une âme douce cultivant l’esprit.

Images dans leur ombre

La vie se déchire dans son coeur

en secret sort la vérité

par le chemin de travers.

image pour la belle saison

et au printemps les outres

qui taisaient ce qu’elles ont dans les

entrailles le mimosa tombe.

Dieu octroya la victoire

à ses fidèles

Les proches du roi

acheminaient les présents

la sueur et le beur des indigents

leur mémoire fut brûlée au bûcher.

Répète ma parole au vent

et au faucon

que le départ est imminent

cependant demeurer est plus

dificile.

Certainement  le ciel

Prend les chagrins de la terre

et les arbres parlent toutes les langues

Afin de se souvenir des tourments.

Est-ce pour cela que la lumière

est toujours en avance

les portes plus proches que l’oeil

et les chemins lointain

plus proches

que le seuil de ton esprit.