Non je n’imiterais pas le jour des batailles
j’imaginais la vie pas la mort
car quand on est mort on pense pas
juste donner à son âme la direction du haut.
Non je n’imiterais pas le jour des batailles
j’imaginais la vie pas la mort
car quand on est mort on pense pas
juste donner à son âme la direction du haut.
comment revenir?
le jour est parti la nuit arrive
en quel lieu désormais dois-je habiter
aujourd’hui si demain est mort.
Voici la route qui pointe son dos
à l’horizon mon pied est éreinté
mes sandales fatiguées
mon souvenir reste dans ma poche
demeure en mon regardant lueur.
La plaine lune ouvre chaque soir
une blessure dans le coeur
d’une femme.
Une lune
Entrouvre une fenêtre dans l’horizon
et toutes mes blessures
se souviennent d’une fleur
isolée.
le passage de mon amour
est derrière moi
le traverserai-je ce pont
Encore la nuit excepté le jour
comme lorsque le vent passait
dans ma mémoire.
Qui donne mon nom
et jette dans mes bras les fruits de l’impossible
pour qu’ils rougissent c’est la tâche aride
qui m’attends une tentation devant mes yeux
que dois-je faire? mes pieds sont aveuglent.
J’aimerai vivre comme celui
qui gouverne la terre et déploie
les ciel au de l’amour
Qui thésaurise l’eau dans une passoire
et coud les nuages dans la force de l’éclair.
ö soif dans mon esprit
une mare sur ma route
lacère la rose
de mes yeux.
Sable et tourbillons
mon corps navigue
aujourd’hui le vent
union de l’air et du feu dans une mare
Union de la nuit et des rêves sur le char
de la vie.