Il se peut que la rivière soit une blessure
les larmes de la terre
Errance et passion
creusée par le doigt de son créateur
sur la poitrine de la terre.
Il se peut que la rivière soit une blessure
les larmes de la terre
Errance et passion
creusée par le doigt de son créateur
sur la poitrine de la terre.
comment les yeux de gazelle
planchent le chemin de la beauté
par l’acacia regarde le parfum
du mimosa.
Précieuse est grande l’éternité
dans un monde trouble
je m’interroge pourquoi?
au fond chacun apprécie
et pourquoi pas.
Souvent sur le chemin je rencontrais
le vent avec ce message va
va encore plus loin je m’en souviens
il avait toujours un aspect
enfantin.
La nuit
Chaque soir achemine la lune
vers ma maison et les étoiles
disaient à la voie lactée nous
sommes ton corps.
Le halo du soleil
lui soufflait sa pensée
et sa vie était un visage
une fleur et son parfum.
Un autre regard qui revêt l’horizon
je dessine ses traits
je marche son jour
par les pieds du temps.
Si j’extirpais mon souvenir au temps
Saurais-je ce qu’est la nuit
pour qui ? et pour quand?
les étoiles brillent.
La langue d’un printemps
Retour d’un regard vers la plaine
le lointain souvenir
remonte le temps.
La réflexion et ses images
les tombes l’ombre preuve
d’un jour
les palmiers aux portes d’un paradis
la grande entrée les iris au vent.