J’écoute le vent
le désir ne chute du ciel
que parce que qu’il jaillit des profondeurs
de la terre .
J’écoute le vent
le désir ne chute du ciel
que parce que qu’il jaillit des profondeurs
de la terre .
La source est égale à elle-même
elle étanche la soif du moineau
comme de l’éléphant
elle coule toujours pour la rose
et pour le grand arbre
la berge en témoigne.
Les flammes gémissent dans ton regard
o monde ton coeur est malade
pur monstre qui te dévore
alors mes mots sont féroce
et la vie un déluge de pleurs.
Voici le passé
sourd vers tes souvenirs
du coeur de la vie une charge
Qui n’incombe qu’au futur
que faire des légendes qui ont
la mémoire têtu.
mon regard est dans la cité
c’est ainsi que je m’adresse
à tombouctou je suis né
sur la dune face au soleil
et nous sommes l’aventure du
commencement.
Regarde l’aurore
l’heure où tout prend corps
la rosée la lumière la fleur
et le vent respire la vie
le soleil lui-même renaît.
Regardez l’horizon
il soutient le pilier du vent
une étoile sa porte
et la lune sa grande fenêtre.
Le regard est toujours dans son lit
Regardez l’espace il est toujours
au rendez-vous et les mots du mont
sont sa mémoire qui fertilise les vents
où chaque chose prend son sens
et se dessine le chemin.
La vérité est toujours tranchante
et elle court du côté de la justice
mais on prête attention qu’a ses désirs
Habits de l’ignorance
d’insignifiant paroles au vent de la saison.
Le troisième siècle fut ma douleur
et lui était le cauchemar
mais la raison domine le coeur
par la porte de l’âme.