mes pieds sont voués au sable
et leur rythme à la misère
marche après marche
mon temps se réveille ici dans ma main.
mes pieds sont voués au sable
et leur rythme à la misère
marche après marche
mon temps se réveille ici dans ma main.
depuis la naissance du jour
mon esprit vogue
le jour par rose du matin.
ö lune à ta poitrine j’ai ajouté la mienne
je chante
et danse l’espoir est ma monture
et le rythme du sourire la misère
s’ajoute le livre de ma vie.
depuis que je suis enfant
je vogue dans les eaux du commencement
dans les ténèbres de ma vieillesse.
Ni orient ni Afrique
plutôt le désordre du commencement
dans l’esprit d’un enfant malade
qui à faim dans la langue du couteau.
Soleil a ton regard j’ai vu ton image
je marche le mien au bord de la falaise
et vacille le désespoir dans chaos.
Il se peut que la nuit cache
son coutelas dans la lune
au rêve du matin en perspective
du soleil égorgé.
Ma parole soutient ma foi
est remède mes désirs
mon plaisir l’armée de mes pensées
au grand jour.
Exténué par ce temps qui cour
Je me rebelle dans une prison
comme à Gaza nuque tendue
le talon coupé et près du sabre
je pleure parce que mon chant c’est la mort.
Les nuits sont des colombes
spectre féminin les fenêtres
ouverte sur l’amour.