pour les aigles la falaise n’est qu’une étape
l’horizon est le terrain de jeu
pour un espace lointain par le silence
des vents.
pour les aigles la falaise n’est qu’une étape
l’horizon est le terrain de jeu
pour un espace lointain par le silence
des vents.
L’époque lugubre
offre son dos et rassemble les maux
qui donnent leurs nuques aux critiques
glaive dans la main des pauvres.
Ah avec lui ah par lui
Ah sur lui comme d’un père
dans son esprit veille sur la
maison.
une rose
je dirai la fleur de la vie
je ne dirai pas quand et comment
mais ici et demain sur ma mémoire
sur ma monture un drap de rayons.
Peut-être il se peut que dise à ma nuit
prends-moi
ma marche mes soleils féconds crient
mon chemin.
Pieds par pieds avancent les jours
ma tête dans une tente
voyage et retraite
au bout la chute ascension
ô folie d’un tyran.
Page par page le temps de la vie
passe écrit par l’encre de nos mémoires
et par le stylo de nos peurs
un livre de nos douleurs dans les archives
suspendues dans la lune.
Devrais-je m’habiller du doute pour
brûler le soupçon de la ruse de satan
les horizons je les ai exploré
feuilles par feuilles par le goût
du vent dans mes cheveux.
Je devrais peut-être
coudre les nuages et boire l’eau de mes yeux
pour cueillir une brasse de vent
dans la coupe de ma mémoire.
l’univers en est la face
l’horizon sa porte
sa terre le champs des étoiles
et la lune sa chef par la serrure
du temps.