J’offrirais à la lune mon sourire
au soleil ma reconnaissance
et la nuit le cour de ma pensée
Dans mon lit auprès de mon ange
mon sommeil.
J’offrirais à la lune mon sourire
au soleil ma reconnaissance
et la nuit le cour de ma pensée
Dans mon lit auprès de mon ange
mon sommeil.
Comme lui-
le soleil brûle toujours son feu
Toutes les fois que mon désir
stérile le désert par la porte du néant
n’est que la lance du jour bataille le vent
la dune.
Un scorpion?
je dis un jour
j’aime en lui la gratuité de son
venin j’aime Eve pour lui
Naturaliste est son jour.
Colère qui n’est ni sourire ni pensée
image mais corps d’un feu qui brûle
qui déchire le regard
la main qui frappe la souillure.
Douleur qui n’est ni image ni pensée
mais âme qui se déchire
est-elle la main ultime
où la vie vacille dans la lie de la nuit
la nuit sans retour?
Rose qui épelle ses légèreté
Rose qui parfume ses vents
Rose qui étale le soleil.
Fugacité d’un rayon au bord de la fleur
Rose le soleil lit châle des regards
couleurs arc de plaisir.
tu es face aux malheurs
de ce siècle qui décline des nuages
sombrent comme des douleurs pétrifiés
dans la mémoire des anciens
toujours au bord des pleures .
Comment dire au vent
jusqu’où vont ses frontières
je suis l’errant qui ignore où
commence et jusqu’où s’arrête le jour.
Face au malheur le continue
face à l’horizon les filets des nuages
pétrifiés dans la douleur
que disent-ils les anciens?