pour vivre ne jamais
oublier la mort.
pour vivre ne jamais
oublier la mort.
Quand la mort arrive tout les remèdes
sont sans effet.
Je chante et m’intronise le vent
camarade des chemins impossibles
aux descentes des horizons
les voles de mon âme flottent la rosée.
La mort attends chacun
dans son âme.
Avant de frapper la mort
est tapie dans les avirons.
hier mon plaisir diffère
d’un souvenir errant
et la grandeur du ciel reste toujours
la même par les tresses indolentes de mes rêves
le bras de ma mémoire au coude de ma nuit.
De la mort il y a toujours qui en tire
avantage et pour d’autres ce n’est
que malheur.
Il est bon de mourir entouré
de sa famille.
Je sais que la soif diffère
de l’humidité de la forêt
le sable du désert dans mes yeux
court ma douleur et la peine dans mes jambes
à côté d’une source errante.
La mort du sultan
laisse un siège vide.