Comme lui-
le soleil brûle toujours son feu
Toutes les fois que mon désir
stérile le désert par la porte du néant
n’est que la lance du jour bataille le vent
la dune.
Comme lui-
le soleil brûle toujours son feu
Toutes les fois que mon désir
stérile le désert par la porte du néant
n’est que la lance du jour bataille le vent
la dune.
Toutes les mains tendues
ont le même désir.
Ils égaux le jour et la nuit
dans le temps.
Un scorpion?
je dis un jour
j’aime en lui la gratuité de son
venin j’aime Eve pour lui
Naturaliste est son jour.
Il y a des râteaux pour la terre
il y a des des peignes
pour les barbes des tyrans.
Il y a des peignes
pour tous les cheveux.
Colère qui n’est ni sourire ni pensée
image mais corps d’un feu qui brûle
qui déchire le regard
la main qui frappe la souillure.
Les plus grands pécheurs
sont les coléreux et les cupides.
Il peut s’en passer plus
qu’un teigneux d’un peigne.
Douleur qui n’est ni image ni pensée
mais âme qui se déchire
est-elle la main ultime
où la vie vacille dans la lie de la nuit
la nuit sans retour?