Me sommant de rester
les voiles se lèvent
et disparaissent les étoiles
la robe de la nuit est gercée
des plies de mon coeur foulée
par la poussière de mes souvenirs.
Me sommant de rester
les voiles se lèvent
et disparaissent les étoiles
la robe de la nuit est gercée
des plies de mon coeur foulée
par la poussière de mes souvenirs.
Cacher son visage
et dévoiler son coeur.
Il revêt le temps et
reste le cul nu.
Avec les déchirures mes plaies
j’ai noué le coeur de la Palestine
les vestiges de ma mémoire
vider la poitrine de ma mère
par l’amour d’une grenade qui
roule les rideau de ma ville.
nu comme l’oued asséché.
plus nu qu’un doigt.
Chaque étoile tient sa distance
dans son espace avec leurs rayons
j’ai noué des liens
et la lumière coud des maisons.
Le lion tient la savane
en respect.
Le respect commence par soit.
le courrier est arrivé ce matin
avec la tête du vent
dans la rue de résidence de la lune
au port fixe de la montagne.