Page par page le temps de la vie
passe écrit par l’encre de nos mémoires
et par le stylo de nos peurs
un livre de nos douleurs dans les archives
suspendues dans la lune.
Page par page le temps de la vie
passe écrit par l’encre de nos mémoires
et par le stylo de nos peurs
un livre de nos douleurs dans les archives
suspendues dans la lune.
L’âme de la mort rode toujours
dans la nuit comme dans le jour.
La vie n’est qu’un moment
de veille.
Devrais-je m’habiller du doute pour
brûler le soupçon de la ruse de satan
les horizons je les ai exploré
feuilles par feuilles par le goût
du vent dans mes cheveux.
Tous ce que la vie ne donne pas
la mort le révèle.
La mort est un long sommeil
et le sommeil est une mort.
Je devrais peut-être
coudre les nuages et boire l’eau de mes yeux
pour cueillir une brasse de vent
dans la coupe de ma mémoire.
la mort c’est l’autre
demeure.
Avant de frapper la mort
est tapie dans l’ombre.
l’univers en est la face
l’horizon sa porte
sa terre le champs des étoiles
et la lune sa chef par la serrure
du temps.