Ta colère te pend
au nez.
Ta colère te pend
au nez.
Les regards les paroles
montent dans l’horizon
les chants la musique
brassent la l’air.
La colère est comme un feu
qui brûle.
La colère des amants est comme
les giboulées du printemps.
Les jardins du paradis
suspendu aux flancs de la montagne
des oliviers des palmiers et des cascades
qui volent les oiseaux des fleurs en couronnes
des mares limpides à l’eau de cristal.
Chaque colère entame
ta patience.
Celui qui prends la colère
comme outil perd son savoir-vivre.
Par le vent les nuages voyagent
par l’horizon la pluie tombe
sur les sommets coule la brume
par les versants pousse l’herbe.
La colère est le dernier
recourt de la sagesse.
La colère ne résout pas les problèmes
du monde.