la tortue dit je ne voit
pas pourquoi je dois me presser.
la tortue dit je ne voit
pas pourquoi je dois me presser.
l’homme pressé trébuche
souvent.
La nuit vole la lumière du jour
par le crépuscule et le voile
des horizons
l’aurore redresse le tort
par des raies qui tombent
du ciel.
En courant on ne voit que
devant.
L’homme qui s’agite n’atteint
pas son but.
La plaine à sortie sa robe
du vert jaune et rouge
et la troupe de danseurs
passe en revue chaque clairière
papillons abeilles et libellules
dans les raies de rayons du soleil.
Chaque chemin mène au puits.
Les vents ne soufflent pas
toujours dans la direction
souhaiter.
La marche
la route est longue
les sentiers sinueux
traversent le temps
la vie et les jours
la marche des étoiles de la lune
exemple inconditionnel immuable
de la marche.
Le regard touche
ce que la main ne peu toucher.