Ce que la main te donne
elle peut aussi le reprendre.
Ce que la main te donne
elle peut aussi le reprendre.
Le retour
de retour de la chasse
de retour de la récolte de l’eau
de retour de la cueillette
chaque berger à un but nourrit sa
famille ne pas sombrer dans la misère
et se réveiller le matin la tête haute.
Le mal qui arrive avant où
après reste toujours le mal.
Le mal n’est jamais petit.
On les appelais les fantômes du désert
Qui surgissent et disparaissent de nul part
Une corde à la main et quelques chèvres
plus loin ils cherchent toujours un brin d’herbe
un peu d’eau et scrutent l’horizon va-t- il pleuvoir.
Baisse la tête
et laisse passer le vent.
On répond bien si
on bien compris.
Lire et écrire sur la feuille
de ton regard oh horizon
Parler a ta mère le soleil
et aux étoiles tes lampes dans la nuit.
Celui à qui fait du bien
a toujours une reconnaissance.
La course
tout le monde cour
tout le monde cherche sa place
ou sa victoire tous sauf les collines
qui dans leur réserve se taisent
comme ce troupeau de chamelles
qui son dans l’enclos.