La débandade
la course folle au bout l’épuisement
Qui veut quoi qui veut qui
Des villages brûlés des vies emportées
des espoirs et des rêves envolés
qui reste qui part.
La débandade
la course folle au bout l’épuisement
Qui veut quoi qui veut qui
Des villages brûlés des vies emportées
des espoirs et des rêves envolés
qui reste qui part.
Ceux du milieu sont cela
qui résonnent.
Celui qui reconnaît qu’il est fou
n’est plus fou.
Le rassemblement
autour du tindé des groupes de
dix de cinq
et les chants dans l’air
les volutes des parfums des lithams
et la couleur bleu du boucar
les yeux plein de souvenirs.
Celui saute d’un pieu
à l’autre finit par s’empaler.
Garde toi de l’amitié d’un tyran.
Le vénéré est blanc
long et profond il appel les horizons
les nuits et les crêtes des dunes
le ténéré a soif et plie ses rides
comme un châle dans le vent
le ténéré crie la vie comme le loup
dans step de mongolie.
Celui qui ne cherche rien n’a rien.
Il arrive que le paresseux
ait du bon sens.
Les sentiers conduisent à la mare
et d’autres à l’enfer
il y a un qui escalade la montagne de la peur
et d’autres finissent dans le marigot de nos pleurs
et il y a les routes qui vont au grand palais
les poches bien grasses
et le chemin à moi qui va de la dune
au désert.