en saison d’hivernage toutes
les plaines sont belles.
en saison d’hivernage toutes
les plaines sont belles.
Plus étourdi que le vole
du papillon.
Nos lignes sont enfoncées
dans nos esprits beaucoup de recule
Beaucoup de manque
manque de perspectives d’avenir
manque d’espoir juste la peur
qui grandie et l’incompréhension qui
ferme les yeux.
Quand on l’eau de la rivière
qu’importe l’océan.
Quand on a le soleil
qu’importe la lune.
Nos traces sur nos yeux
chaque horizon un gémissement
Chaque sentier l’eau de nos coeurs
et soleil le feu qui brûle nos tentes
Douleurs et rêves se mélangent
comme l’eau et l’écume.
Quand on a la lune on oubli
les étoiles.
Qu’ils sont loin les étoiles.
Oued par oued nous égrenons
nos douleurs chaque montagne
le disait la misère de nos campements
Qui ont soif et peur et même les acacias
tremblent à la vue de la nuit qui approche
nous sommes seul face à la colère
de mangeurs de nos coeurs.
Voir c’est savoir.