Nous étions étrangers
dans notre maison
Sans rien attendre de personne
Entre nous nous étions orphelins
Seul le mirage nous renvoyait notre image
Un grand silence nous conduisaient.
Nous étions étrangers
dans notre maison
Sans rien attendre de personne
Entre nous nous étions orphelins
Seul le mirage nous renvoyait notre image
Un grand silence nous conduisaient.
Chaque fatigue est le fruit de son effort.
La vérité est toujours meilleur
même quand elle tranche.
L’eau manquait au regard des nomades
Qui sur leur échine portent la sécheresse
Non pas l’eau des sources ni l’eau des fleuves
Eau vitale à la vie
la pluie fait défaut .
Même court le silence repose.
Le silence de l’âme est
un repos.
Après une nuit
Après un rêve
Après un long un voyage
nous cherchons un piste
Après deux ans d’errance
nous arrivons au de nos forces.
Tous les grands fleuves
sont pressés de rejoindre la mer.
Un trop long silence
finit par corrompre la langue.
Nous parlions d’acacias
Des palmiers qu’on a pas planter
Des couleurs de notre appartenance
des contes de notre enfance
des souvenirs nostalgiques
qui ressemblent à de l’oublie
Pour que nos arbres grandissent il faut de l’eau.