La girafe défend sa place
Par sa grandeur.
La girafe défend sa place
Par sa grandeur.
L’éléphant protège sa trompe
par ses défenses.
Des gestes qui vont vers le haut
Des berceuses qui prennent l’air
Fêtent le printemps
et la belle saison
comme l’éclosion des fleurs.
Quoi qui arrive le nez reste
devant.
Le nez du vent sera toujours
en avance.
Dans son giron
Dans le front immense de l’horizon
En plein ramadan
pieds nus l’écume des colères
ceinture la nuit.
En voulant protéger sa langue
on l’a mord.
On peut se protéger d’une lance
mais pas de ses mauvaises intentions.
Comme un crie de l’oubli
Comme une caresse de la mémoire
Ses doigts serres la corde du temps
Remuant la toile des horizons
Les vents se déchainent a ébranlé le soleil.
On peut protéger sa maison
de tout sauf de ses habitants.