Quiconque m’opprime pas
les autres est opprimé.
Quiconque m’opprime pas
les autres est opprimé.
Accueillons nos désirs
Ecoutons monter la rumeur
Ce frémissement qui dévale la pente
Que la folie n’a pas su taire
Car l’orgueil menasse la liberté.
Quand on est pas habiter
par dieu on oubli la foi.
prendre garde au pouvoir
de l’homme vil
quand il est repu.
L’orgueil menace la bonté
La liberté a perdu une jambe
Et une course folle s’empare
des esprits ou le mensonge masque la douleur
La corruption donne le vertige.
L’eau c’est mieux de l’avoir
dans une outre.
Le pouvoir est comme le feu
trop près on brûle
trop loin on en tire rien.
Où sont passés nos désirs
nos fêtes nos rassemblements
Le tourbillon du monde jadis
Où les chèvres écoutaient nos chants
Et en nous la rage la grâce
mélange de ce frémissement
d’aller de l’avant.
C’est comme la pluie Quand c’est l’herbe
qui la boit elle profite a la nature.
Un bien a des gens vils
N’engendre que du mal.