Le bras court de l’ombre
secouait le désir
Comme le vertige des chaleurs
Déployant leurs misères sur le dos des bergers
Tel un poids toujours plus lourd.
Le bras court de l’ombre
secouait le désir
Comme le vertige des chaleurs
Déployant leurs misères sur le dos des bergers
Tel un poids toujours plus lourd.
Toutes les nuits finissent
par passées.
Les plus grandes fautes
sont celles dont les auteurs
font le moins de cas.
Que le chanteur tresse son parler
Jets de rayons de cristal de soleil
Tambour crépitant sur les fonds de nuit
Et parfum des oueds au bord du matin
Dans l’éclat de tous les regards
Dans ce lieu de joie.
Comme le varan qui
se gonfle pour paraitre plus grand.
Comme l’eunuque
qui se glorifie du pénis de son maître.
La nuit des naufrages
des abîmes et la routine
Vaisseaux de l’esprit en perdition
Toutes les sauvages pensées
en embuscade.
Sil y avait du bien dans la poussière
on l’aurait pas cracher.
Comme le pauvre qui se glorifie
des biens de son voisin.
Le crépuscule transie sous les effluves du couchant
Le jour prisonnier des rayons
Emportait sa légende
Sous les paupières de la misère
Les vieux debout souriaient
la mort dans l’âme.