L’enfant à soif des sources célestes
Doucement le chaos berce son silence
Comme un sage figeant la lune
et sondant l’horizon raccordé à l’espoir.
L’enfant à soif des sources célestes
Doucement le chaos berce son silence
Comme un sage figeant la lune
et sondant l’horizon raccordé à l’espoir.
Beaucoup de paroles ne nourrissent
pas leur homme.
Le chien qui aboie en chassant
n’attrape pas grand chose.
L’homme mâche sa colère sa soif
Une odeur de douleur un point
dans le visage
du doute dans les yeux
il pleur et supplie le temps.
L’esprit agité n’atteint pas toujours son but.
Les vents ne souffle pas toujours
comme le veulent les navires.
Une parole sèche et drue gronde
comme le tonnerre dans les cendres
les squelettes décor des bourreaux
perfectionnent leur art
Dans la mémoire des innocents.
L’envie donne toujours de l’eau à la bouche.
En rêve le chacal voit la bonne nourriture
l’hippopotame mais la force lui manque.
O cycle
Bourdonnement des alizés
Tu te dore dans le mystère des hauteurs
Comme les couleurs du printemps
Tes clairs chemins figent nos songes
Comme des illusions noyée dans le rêve.