Parlons-nous
Pour que rien ne soit oublier
Ni la misère ni la loyauté
Ni la marche ni l’argile de nos os
écoutons-ton notre silence par nos yeux
pour que notre regard porte loin
Au royaume de la vie.
Parlons-nous
Pour que rien ne soit oublier
Ni la misère ni la loyauté
Ni la marche ni l’argile de nos os
écoutons-ton notre silence par nos yeux
pour que notre regard porte loin
Au royaume de la vie.
A chaque son on associe une voix.
Un vieille homme assis voit ce qu’un jeune
debout ne voit pas.
Réduit au plus fort de l’instant
Regard en oblique
Chaque pierre chaque mot en silence
au souffle de chaque aube
Quand le printemps dévale les pentes
Tous les échos se concentrent à la montagne.
Même le chameau tombe.
L’âne est digne des tiques
mais il n’en a pas.
Mais reste sur la berge
Prends la mesure du repos
Laisse le bruit de vagues au vent
De la marche troublant l’horizon
Laisse chuter en silence la nuit
Les plumes des aigles au soleil
De la tourterelle au chant du coucou
Consens juste à être.
La désolation ne ramène
pas la paix perdu.
Le menteur se prend a rêver.
Toujours plus loin sur le chemin
Toujours plus proche du but
un pas en avant deux pas en arrière
Voilà la marche des visiteurs
Ont-ils la voie
Ont-ils le regard
Sous les pierres se cache la vipère
Les pays est toujours a feu a sang.