Chaque oued du désert appelle le lointain
fleuve à son secourt.
Chaque oued du désert appelle le lointain
fleuve à son secourt.
Chaque courant aérien transporte
un peu du désert dans son corps.
Le chemin qui descend vers toi est brûlé
De faim de soif puis à travers les acacias
Jusqu’au lieu où tu as vécu mais qu’as-tu attendu
De ton regard qu’as-tu touché compris
le long d’une vie de souffrance des rêves inassouvies
Vérité face a l’oublie tu demeures
Mystère pleurs sourire et envie.
Pour récompenser le travail que le désert accompli
La dune le ré-merci en lui chantant sa mélodie céleste.
Chaque erg chaque plaine et chaque dorsale
Est le fruit du travail incessant que le désert
accompli sur son paysage.
Chemin creusé par les ongles
Chemin creusé par les coudes
Chemin d’espoir qui serpente
Des hauts de mémoires jusqu’aux entrailles
Où un fou entend toujours criant et moi et moi
Discutant les nuages puis s’écroule
l’autre monde en perspective de bonne nouvelles.
Chaque désert parle la langue de ses vents
et raconte l’histoire de son soleil.
Aux Amériques les apaches avaient la prairie
En Afrique les peuls bororos ont la savane
Au désert les nomades ont la dune.
Un plein été au désert
Chez nous on cherchait de l’eau
Dans un puits mais l’harmattan souffle dur
Et la pierre sent la brûlure de l’incendie
Le chaméllon éventré a l’agonie
Encore sa soif sans remède
l’oued bourdonne l’envie du mimosa.
Aux indiens dieu a donné la forêt
pour raconté leur histoire
Aux nomades il a donné le sable
pour écrire leur nom.