ⵜⵗⵗⵜ

De la grotte à la cité il n’y a qu’un pas

Mais combien d’abîmes et de gâchis à franchir

Nous sommes soumis aux saisons

Elle à la patience du temps où nous sommes observateurs et acteurs

Au coeur du récit elle a protégé préservé  une trace capitale

de toutes les patiences porteuses de douleurs de pleurs

Brassant la poussière et les chants des cigales des nuits

Blanches et des lunes pleines.

ⵜⵉⵔⵜ

Résonne en nous le désert les plaines musicales

En nous l’insatiable ondulation concert des astres

Toute chose parle sa langue natale

Tout erg confie ses syllabes à ses habitants

Vibrent la cigale et la guêpe  maçonne et siffle le vent

Transparaît alors le silence là tout vide s’étale

Dieu t’accueille dans son mystère.

ⴾⵏⵏ

Là-bas la terre affirme

Sa présence laborieuse et utile

Tantôt sûre tantôt nourricière

Selon la saison

L’homme reconnaissant parfois comblé

Se gardant de la maudire sachant qu’une tempête

Ou un tremblement de terre peut rendre jaloux son amour.