Je chemine avec le temps
parfois je lui prends la main
nous discutons d’un chose et de
l’autre et je compatis avec ses poses
et à mes chagrins.
Je chemine avec le temps
parfois je lui prends la main
nous discutons d’un chose et de
l’autre et je compatis avec ses poses
et à mes chagrins.
Regard vie et parole
la terre sommeille dans sa nuit
dans son ventre garde ses images
et l’invisible sa propre nuit
une histoire sur ses épaules
raconte.
Le jour la vie
corps et horizon
La terre sommeille sur ses épaules
l’horizon
et l’invisible un grand livre mystère de la vie
entre les mais du maître de cérémonie.
Derrière ce minaret un cri ouvre l’horizon
les portes encore closent
Sont séquestrées les rues
leurs ventres saignent leurs lampes ternes
et la jeunesse un chant oublier.
J’entends
Dans les rues entre le marché et la mosquée
Sur la route devant la maison
J’imagine ma tête mon regard
un paon des plumes
qui hale ses ailes dans la forêt
des fenêtres et portes légende d’un passé
qui se meure.
Le regard d’un homme
peut-il changer le monde
Seul on est souvent dans la nuit
il faut une prophétie pour donner au
jour son goût.
Le chant prophétique peut-il
changer le monde oui
il l’a déjà fait le monde
a n’a besoin.
Les vagues vieillissent
cependant disent leur fracas
sur le rocher elles restent
le souvenir dans le fond de la mer.
Non je n’imiterais pas le jour des batailles
j’imaginais la vie pas la mort
car quand on est mort on pense pas
juste donner à son âme la direction du haut.
comment revenir?
le jour est parti la nuit arrive
en quel lieu désormais dois-je habiter
aujourd’hui si demain est mort.