Celui qui je m’en fou
est souvent dans le dénie .
Celui qui je m’en fou
est souvent dans le dénie .
Celui qui veut du blanc n’a qu’a le pondre.
Le désert s’écoute puis s’oublie
Dans le nuage de poussière
Une huppe se pose au bout de l’erg
Au bout de la nuit
l’unique survivant d’une saison
Son coucou résonne la plaine
Trop glacée dans le silence
pour se faire voyageuse.
Chaque fleur est déjà le goût
du fruit avenir.
l’âne dit chaque douleur ne dépasse pas
la limite du corps.
L’oued dans le quel ils vivent et meurent
Est pareil à un délabrement
Où ils ne dorent pas d’un sommeil serein
Sur les seuils de la nuit ils restent muets
Sachant que les promesses sont toutes dans l’air
Et toutes les soifs sont avenir
Humblement ils tendent leurs regard
Vers le ciel les étoiles attendant une clémence
Qui n’arrive jamais.
la pluie ne fait pas seulement du bien
qu’aux animaux faibles.
si tu veut être entendu
montre toujours l’exemple.
toujours le sable renouvelle les traces
toujours le vent invite au pur effacement
mais la lune allume les courbes
et les ombres enlèvent les détailles
se toujours une montagne à la tête chauve
devant l’horizon et laisse son corps
là comme une cathédrale
toujours au retour un dernier regard.
si on croit se sufir à soi même
on se trompe.