L’oued dans le quel ils vivent et meurent
Est pareil à un délabrement
Où ils ne dorent pas d’un sommeil serein
Sur les seuils de la nuit ils restent muets
Sachant que les promesses sont toutes dans l’air
Et toutes les soifs sont avenir
Humblement ils tendent leurs regard
Vers le ciel les étoiles attendant une clémence
Qui n’arrive jamais.