Ce conteur doit continuer à multiplier les trous
dans la langue du vent
la terre a-t-elle besoin du sang pour
comprendre l’eau?
Alors buvons le vent pour la fraternité du temps.
Ce conteur doit continuer à multiplier les trous
dans la langue du vent
la terre a-t-elle besoin du sang pour
comprendre l’eau?
Alors buvons le vent pour la fraternité du temps.
Les plus grandes faits sont
celles dont les auteurs font
le moins de cas.
Le temps embarrasse le jour
Le vent fouette les sommets
autour d’une charogne les vautours
se déchainent fracas des crânes
et verbe se théâtralise.
Comme l’eunuque
qui se glorifie
des ébats de sont maître.
LE papillon est passé
le vêtement d’or et d’argent
qu’il revêt il passait les ombres
mon regard enchanté le suivit
cette nuit a la plaine lune
mon âme libre devient encre des nuages.
Plus étroit
que l’ombre d’une lance.
Tu n’es ni un caillou
ni un croissant de lune
Seulement une plume
que le vent emporte
chaque matin.
L’étranger est celui
qui n’a pas d’ami.
Les distances s’éloignent
toutefois derrière les nuages
je regarde comment poussent
les ailes du vent.
Tout étranger
est pour un autre étranger
parent.