L’avare oublie
les bonnes manières.
L’avare oublie
les bonnes manières.
plus avide que la saison
sèche.
Le est en deuil
sur la rive du jour
les rivières pleurent
la savane est silencieuse
la faune est absente.
Le temps s’impatiente
comme avide.
La patience regarde le temps
le temps attend
et le soleil regarde le vent
la nuit s’impatiente.
Le chien salive en voyant
le foie mais il ne le goûtera
pas.
L’homme est avide
de ce qu’il n’a pas.
Qui peut te donner la vie
peut t’enlever la vie
qui arrose la plaine
peut l’asséché
qui réduit le jour
peut réduire la nuit.
Chaque homme est animer
par le sentiment qui l’habite.
L’avare est plus excusable
que l’homme injuste.