Les montagnes boudent
la dune pleure et ciel nous tombe déçu
la plaine court et l’acacia s’allonge
la colère chauffe et les oueds se dressent
voilà un jour noir.
Les montagnes boudent
la dune pleure et ciel nous tombe déçu
la plaine court et l’acacia s’allonge
la colère chauffe et les oueds se dressent
voilà un jour noir.
On cherche toujours ce qui
est perdu .
Le nerveux oubli son calme.
L’horizon inquiète le ciel
la maison soupçonne la rue
la justice oublie le juste
la pluie marque le terrain
et l’enfant dénonce l’adulte
le soupçon est devenu la marque
de tous.
La mort une porte qui
se referme sans jamais
savoir sur elle s’ouvre de l’autre
côté.
La mort une porte
que tout le monde franchit
un jour.
Kidal la rebelle
par sa chaleur par sa soif
par son isolement loin dans les rocailles
loin dans l’agonie perdue dans le chaos
loin dans l’ignorance et le manque d’éducation
loin très loin des routes des pistes goudronnées
kidal referance d’un féodalisme arriéré.
C’est celui qui à goûter à la vie
qui a peur.
pour mourir il naître .
Les rochers plaident la peur
ils tremblent la montagne
La peur soulève les vents
et les sabots des vaches
et les chamelles tirent
la corde de la plaine.