Les horizons toussent
la lune crache et les volcans du soleil
bavent le vomis de leurs entrailles
et l’écume de la mer coule le nez
et le mouflon disait plus haut la montagne.
Les horizons toussent
la lune crache et les volcans du soleil
bavent le vomis de leurs entrailles
et l’écume de la mer coule le nez
et le mouflon disait plus haut la montagne.
L’eau coule même dans la roche.
La nature a besoin juste
du temps.
La débandade la course
on oublie même ses chaussures
tous cherchent l’issu
la peur pilote les esprits
sauve qui peut.
Tous les vents ne ramènent
pas la pluie.
Tout homme revient
un jour à la maison.
La peur gagne les foyers
les esprits et les rues se replient
comme en retrait
les eaux murmurent tout doucement
chaque groupe se pose la question
où est l’humanisme où est le convivial
de jadis.
La vie aime qu’on la respecte.
La nature n’aime pas
le vide.
Les fêtes dansent les nuits folles
des célébrations
comme les maîtres des tambours
les maître de cérémonies devant la nuit
chacun donne de la voix.