La frontière commence
à l’endroit où ma liberté
prends pieds
de l’autre côté de mes désirs
là où l’herbe est grasse
Si vous vous souvenez le chameau
ne connait pas de frontière.
La frontière commence
à l’endroit où ma liberté
prends pieds
de l’autre côté de mes désirs
là où l’herbe est grasse
Si vous vous souvenez le chameau
ne connait pas de frontière.
L’homme peut donner
la mort mais ne peut pas
donner la vie.
Les gens de bien
s’agenouille devant l’humanité.
La couleur de la colère est rouge
noire suivant les coeurs
rarement blanche quand elle sort
de la bouche d’un sage
elle casse la montagne
pulverise la dune
et fait chanter les armes.
Chaque colère engendre une
autre colère.
On reconnait l’homme de bon
même dans la colère.
Les assises chaque donne de la voix
chacun dit sa vérité
mais au-delà de cette vérité
la réalité est autre
la cacophonie la désillusion
on ne croit plus aux mots
ni aux phrases.
Tous les hommes ne sont pas
égaux devant la misère.
Puisque l’homme est fait
de terre
toute la terre est sa maison.
Aux yeux des nomades
chaque hivernage une fête
la fête de l’eau de l’herbe grasse
les troupeaux en bonne santé
qui disent la richesse nomade.