Oui que des noms
sur des stèles
Des noms que l’on ne prononce pas
que de plaisir
Pour mieux farder le scandale
Pendant cent ans.
Oui que des noms
sur des stèles
Des noms que l’on ne prononce pas
que de plaisir
Pour mieux farder le scandale
Pendant cent ans.
L’aveugle né n’a aucune
nostalgie de la lumière.
La passion est la mère
de l’aveuglement.
Ni soleil ni plaine ni verdure
Mais hélas l’étonnement
la douleur et la misère
Sur les terres des pauvres
Tel des morts vivant ils déambulent.
Le souvenir du passé
empêche d’aller de l’avant.
Le passé est toujours meilleur
dans l’esprit de ceux qui l’on vécu.
Après son parcours
La tempête prend une pause
Le calme et la destruction
Fond place au silence
Un silence très pesant
Dans un concert de douleurs.
A chaque mesure un poids.
A chaque situation un remède.
Toute la plaine a souffert
Le berger la su puis il c’est évanouie
Oublié dans le mirage
il vogue la poussière.