L’homme supérieur
est partout solitaire.
L’homme supérieur
est partout solitaire.
Tous ces cris
Tous ces vents raclaient les fonds
éclaboussaient les mémoires
Avec les caprices des saisons
et les ombres protégeaient les montagne
de la vapeur de toutes colères.
A défaut des chevaux on se contente
des chèvres.
A défaut de graisse
il reste la laine.
Dans la corbeille des mots il parlait
de la dégénération des peuples
Dans le fond des nuits il pleurait sur ses amours perdus
Dans les bras du silence il posait des questions
A la crié des dires il tombait en écho.
Pour le non voyant toutes
les couleurs sont noir.
Tout ce que tu me en bouche
à un goût.
Les rides s’inquiétaient sur les dunes
Dévêtues par le vent
Des arbres inexistants s’ouvraient au regard
mais l’esprit cherchait la verdoyante allée
Tissait les nuits la délicate envie
d’une rosée fraîche.
La vie il faut la vivre pas la rêvée.
Respirer le santal dispense de le goûter.