Resurgi la pensée
De la marche de chaque univers
Un soleil abimé
Un vent capricieux
Dénature les présages des sages.
Resurgi la pensée
De la marche de chaque univers
Un soleil abimé
Un vent capricieux
Dénature les présages des sages.
Même petit le malheur reste grand.
Même habiller de miel la douleur
reste amer.
Me promenant hors des sentiers battus
Vers des plaines claires
Je me suis senti libre
Ma respiration prenait tout l’horizon
Et ma mémoire captifs d’un lointain passé
gémissait.
Le coeur est le foyer d’où part
La tristesse et la joie.
La peau n’est qu’un vêtement
La blancheur de l’âme est la meilleur
couleur.
O regard tour à tour
Transparents et voilé
Quand transformez-vous la vérité
En lampes où en torche dans le foyer.
Que vaut la force si elle ne sert qu’a détruire.
Que vaut l’esprit noble si l’âme est vile.
Nous ne comprenions pas
Les oreilles entendent
Des rumeurs venues de loin
Vertiges de l’horizon
Là où les étoiles tissaient le mystère.