Le cultivateur ne voit
que la limite de son champ.
Le cultivateur ne voit
que la limite de son champ.
Dévisager la montagne
Retrouver sans faille la base
l’ouverture le sommet
Où l’horizon bascule les mémoires
Dans son va-et-vient des jours et des nuits
Entre la cime d’ici et les fonds de là-bas
Une étoile trace la trajectoire.
Toute chose que tu amène à ton nez à son odeur.
Vaut mieux partir a point que de courir.
Lorsque le maître fait signe
Nous savons déjà que la vérité est proche
Le grand déluge est au du nul
la terre entière est en mouvement
Les ondes d’ici rejoignent l’autre bout.
Combien l’eau est vitale à la vie.
Si l’eau coule elle charrie
aussi d’autres corps.
Non pas jour par jour
Mais force pour force
N’annulant nullement l’espoir déçu
N’étouffant ni plaisir ni colère
Laissant cependant l’horizon a sa place
La brume la poussière le tonnerre
Dans le regard de chacun
Vers la déchirure des mots.
Quand la saison est bonne
elle l’est aussi pour les animaux.
Celui qui un champ fertile
ne doit pas mourir de faim.