Pétri dans l’argile de patience
La terre d’ici
Et le fil d’attente sentier sinueux
Mêlé de poussière de rocailles
Qu’humecte la bave des hyènes
Le sol gonflé toutes texture
Des conflits qui trainent
Le doigt accusateur se brûle
aux lampes solaire
A la boue cuite de nos coeurs.
Chaque gramme d’or pèse son prix.
On ne peut pas te faire descendre de ton
trône pour te le revendre.
Voici la prairie le jardin
de dieu à nous il s’offre
Si tu regarde voici les fleurs
les herbes les papillons
Si tu tends tes yeux
voici la beauté
Si tu écoute voici le parfum.
Chaque voyage te rapproche
de ta destination.
Tout ce que tu porte a ton nez
à sa propre odeur.
Nous sommes le point du départ
Chaque fois que la marche prend son pieds
Pour la première fois marche le temps
Nous sommes l’heure
En nous nait le jour
En nous la nuit avance et recule
Comme toujours le va et vient du temps.
Une girafe ne pourra
jamais mettre au monde un chameau.
Les graines d’une plante venimeuse
donne toujours des germes des plantes
venimeuse même passer à l’eau.
Que de fois nous sommes loin
Loin dans les méandres de nos ténèbres
Le poids de ton souffle sur notre dos
Te cherchant toujours ailleurs
Nous trouvons ta moquerie à nos talons
Comme les râles de nos soucis.