A l’orient

Au nord de tout là où se souvient

l’aurore le cépuscule a dispersé le vent

des couchants au lévant des aurores boréales

Nous nous prosternons vers le silence

régnant par-delà les horizons

a l’heure du coucher au nord de tout

Où chaque mémoire lève les voiles.

La victoire

Puisque nous sommes mémoire

puisque nous sommes chevalier

Nous verrons au tournant De l’aube

s’offrir sans semblant les alouettes du jour

et la mer de sable et là chêne des horizons

accomplir la nuit au rythme des étoiles

toutes portes ouvertes aux alizés.

 

 

L’homme

l’homme marche le long des berges

la cigogne pêche

là-bas a l’horizon une caravane passe

un rien comme le vent se soulève de la plaine

puis le soleil se perd dans le brouillards

par-delà les cieux

plusieurs nuages tombent dans le levant .